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L’entourage – Episode 3

Cher Journal,

Après t’avoir parlé de frustration la dernière fois avec l’histoire de mes poignets (qui soit dit en passant n’est toujours pas réglée…), j’aimerais aujourd’hui te parler de l’entourage pour ses projets. Je pense qu’aujourd’hui, il n’est plus à prouver (enfin pour moi) qu’un bon entourage et préférable qu’un entourage nocif ou qu’une pure et simple solitude où l’entourage est comparable, ni plus ni moins, à un néant total.

Quand est-il de mon entourage quant à mes projets vas-tu me dire ? Et bien justement, il y a eu de l’évolution ces derniers temps mais d’abord je vais t’expliquer d’où je viens niveau entourage… Et à vrai dire il était difficile de partir de plus loin.

Quoique.

Bref, revenons à nos moutons.

Donc, mon entourage.

Il y a quelques années, j’aurai pu le comparer à… ce fameux néant de la solitude. Ou presque. Je m’explique. Les gens présents autour de moi (ma famille et mes amis, quand il y en avait) étaient présents sans vraiment l’être. Autrement dit, ils ne m’apportaient pas le soutien dont j’avais besoin. Sûrement par maladresse. Parfois par jalousie. Mais qu’importe, ce n’est pas ce dont j’avais besoin. Le résultat s’est très vite fait ressentir : la peur du regard des autres, et surtout celui de mes amis et de ma famille m’a très vite paralysée et petit à petit j’ai eu une petite tendance à l’auto sabotage…

Oui oui, syndrome de l’imposteur, sentiment d’être nulle et incapable de quoique ce soit, impression d’être une moins que rien et tout et tout.

Alors oui, certes, j’avais d’autres amis, très proches (toujours aujourd’hui) mais à des centaines de kilomètres, éparpillés aux quatre coins de la France et de Navarre, voire au-delà de certaines frontières. Eux, ils me soutenaient dans tout ce que j’entreprenais (ou presque) mais à distance, c’est beaucoup moins facile. Evidemment.

Par conséquent, tu doutes bien cher journal, que j’ai parfois (souvent) manqué d’un entourage encourageant qui me tirait vers le haut et proche de moi… Et l’entourage que j’avais avait une certaine tendance à m’appuyer sur la tête pour me faire couler.

Une main appuie sur la tête pour faire couler la personne représentée.

Mais ces derniers temps, j’ai pris une grande décision ! J’ai décidé de m’entourer pour mes projets entrepreneuriaux. Ben oui, tous mes projets professionnels actuels me tiennent à cœur, me passionnent, me font vibrer et j’avoue que j’en ai un peu marre (bon d’accord ras-le-bol) de m’autosaboter par peur du regard des autres et des remarques qui pourraient arriver. Alors, je me suis prise par la main et je me suis donné le droit de vivre (enfin) pour moi. Bon, honnêtement, je pense que l’épisode poignets et la peur qui en a découlé n’y ont pas été pour rien.

Sur mon chemin, et grâce aux réseaux sociaux, est arrivé le Cercle des Créateurs. Mais qu’est-ce donc que ça ? Et bien… plus d’une centaine de créateurs présents ensemble sur une même plateforme pour se soutenir, s’entraider, partager, apprendre et avancer ensemble. Le tout en toute bienveillance. En bref, tout ce qu’il me fallait !

Mais !!!!!

Parce que oui, ça n’a pas était si simple de m’y inscrire. Certes, ça aurait pu l’être mais non.

Mes petites voix d’auto-sabotage, de peur des qu’en dira-t-on et toutes leurs amies sont revenues en force. Cependant, mon cher journal, j’ai réussi, pour la première fois à ce qu’elles ne m’envahissent pas au point de me paralyser et que je rate le coche. J’en ai parlé à Camille (ma meilleure amie) pour me rassurer bien que j’en mourrai d’envie. Il y avait peu de barrières (autre que la peur) qui auraient pu m’empêcher d’y aller. Alors, j’ai pris mon courage à deux mains et j’en ai parlé à Killian (le créateur du Cercle) et avec sa bonne humeur, il a fait tomber d’une pichenette les quelques barrières pratico-pratiques qu’ils restaient. A ce moment-là, je me suis retrouvée face à face avec mes peurs. Elles qui ont souvent (pour ne pas dire toujours) gagné ce genre de combat. Il n’y avait plus qu’elles et moi…

Le combat entre mes peurs et moi

En toute honnêteté, elles ont encore failli gagner. Mais oui cher journal, tu as bien lu. Elles ont seulement failli car cette fois c’est moi qui ai gagné et qui ai pris le dessus. Et j’ai cliqué sur le bouton insricption. J’étais heureuse. Aux anges. Et surtout fière de moi.

Ce fut un très beau cadeau que je me suis accordé. Depuis, j’ai l’impression d’avoir trouvé une nouvelle famille grâce à laquelle j’ai osé lancé mon premier gros projet de l’année : ma page Patreon. Sans eux, je serai sûrement encore entrain de me poser mille et une questions. Et grâce à eux et à mon petit cercle d’amis très proche et sur qui je peux compter quoiqu’il se passe, je prends petit à petit mon envol.

Mais l’envol du papillon, ce sera pour un prochain épisode. Je vais te laisser là, il faudrait que je me repose un peu.

A bientôt cher journal,

Avec tout mon amour,

L’entourage peut être la cause de notre réussite comme celle de notre échec. A un certain stade de notre vie, nous devons marcher avec les personnes qui nous font avancer. 

Franck Nicolas

Psst : Si vous voulez en lire davantage, vous pouvez retrouver les premiers épisodes du Journal (presque) intime d’une illustratrice pas tout à fait comme les autres ici.

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