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Anne-Gabrielle Caron – Jour 16

Son histoire

Anne-Gabrielle Caron est née le 29 janvier 2002 à Toulon. Première d’une famille catholique, elle grandit en révélant un caractère calme. C’est une enfant assez timide. Cependant, elle cache une âme entière, passionnée et généreuse.

Dès ses 2 ans et demi, Anne-Gabrielle manifeste une grande attention à la souffrance des autres. C’est ainsi qu’elle se précipite vers le crucifix en disant : « Jésus. Il a mal. Je vais le consoler. »

En 2005, elle sauve son petit frère de la noyade.

L’année suivante, en 2006, après la naissance de sa petite sœur, la famille s’envole pour une année en Guyane. Anne-Gabrielle s’en sent seul mais elle puisera dans cette solitude une attention aux autres et un sens de la souffrance qui ne la quitteront jamais. A son entrée en CP, elle fera très attention à ce qu’aucun enfant ne soit seul.

A l’été 2008, Anne-Gabrielle se plaint de douleurs à la jambe. Par la suite, en février 2009, un examen révèle un sarcome d’Ewing, un cancer osseux très virulent. Mais la maladie a déjà fait trop de dégâts, Anne-Gabrielle ne guérira pas. Le traitement est très douloureux mais elle puise toute sa force dans le Christ. Elle ne se plaint que rarement, disant : « J’ai mon Papa et ma Maman : je suis heureuse. Je n’ai besoin de rien ».

Anne-Gabrielle Caron fait sa confirmation le 20 mai 2009.

En 2010, après une rémission, la maladie repart de plus belle et les douleurs contraignent Anne-Gabrielle à rester allongée. Elle s’affaiblit de plus en plus, souffrant sans se plaindre.

Dans la nuit du 7 au 8 juillet, elle est victime d’une attaque cérébrale mais contre toute attente, elle ne meurt pas. Elle rentre chez elle le lendemain pour 3 semaines de fin de vie. Elle entre en agonie fin juillet, alternant des phases de conscience et de sommeil. Après 30 heures d’agonie, Anne-Gabrielle meurt le 23 juillet 2010.

Quelques unes de ses citations

« Je me dis parfois que le Bon Dieu m’en donne beaucoup : le mal au cœur, la chimio, les goûts quand j’ai mal. J’aimerais bien savoir pourquoi il m’a choisi, moi, et pas quelqu’un d’autre. C’est quand même beaucoup. Mais je veux bien l’accepter. Je vous aime mon Dieu »

 « Je suis contente de mourir car je serai avec le Bon Dieu »

« Pourquoi vous inquiétez-vous ? Il suffit de demander au Bon Dieu »

« Je sais que tout ira bien car le Bon Dieu fera que tout aille bien »

« Mon Dieu, si vous saviez comme je vous aime et j’ai confiance en vous »

« J’ai peur d’aller au Purgatoire, car je ne veux pas attendre pour voir le Bon Dieu »

« Vous vous rendez compte qu’Il va venir dans mon cœur, vraiment présent. Lui, tout entier. J’ai tellement hâte ! »

« Quand je vois le Sacré-Cœur qui met une main sur son cœur et qui tend l’autre, j’ai l’impression qu’Il nous dit : Moi, je vous comble de grâces et vous, vous m’humiliez »

« Ce matin, j’ai offert des sacrifices pour les âmes du purgatoire. Dîtes, vous pensez que les âmes que j’aurai délivrées par mes sacrifices, elles pourront faire quelque chose pour moi quand je serai morte ? Vous pensez qu’elles savent que, quelque part sur terre, il y a une petite fille de huit ans qui souffre pour elles ? »

« Vous allez me trouver très étourdie, j’ai demandé au Bon Dieu de me donner toutes les souffrances des enfants de l’hôpital »

« Oh si Maman… Mais je souffre tellement que si eux pouvaient ne pas souffrir »

« Je souffre beaucoup, mais tout ce que je souffre, c’est tellement moins que tout ce qu’a souffert Jésus ».

« Moi, mon plus grand rêve serait que je guérisse, Adieu piqûres et chimios, adieux seringues et médicaments, si ça se réalisait, je crois que je serais très heureuse, mais après tout, je suis déjà très heureuse comme cela »

Pour aller plus loin

Anne-Gabrielle Caron : un sourire au-delà de l’épreuve, Chemin d’Espérance

Anne-Gabrielle Caron, petite servante de Dieu

Un pas vers l’ouverture de la cause de béatification d’Anne-Gabrielle Caron

N’hésitez pas aussi à vous promerner sur Youtube, il y a plein de films/documentaires sur son histoire.

Un témoin d’aujourd’hui qui a souffert si jeune mais qui a gardé cet Amour au fond d’elle. Un exemple pour les enfants mais aussi pour les adultes !

A demain pour le 17e témoin !

Avec tout mon amour,

Léa

« Souvent je ne sais pas quoi dire, alors je souris. »

Anne-Gabrielle Caron

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