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5 choses à savoir sur la Slow life

Quand j’ai guéri des troubles alimentaires il y a un peu plus de 4 ans, j’ai plongé à corps perdu dans la Vie. J’ai fait énormément de choses pendant l’année qui a suivi. Comme une urgence de vivre. A ce moment, j’ai découvert le mouvement de la Slow life. Il m’attirait bien mais ma rage et mon urgence de vivre était bien trop présents. J’avais du temps à rattraper. Beaucoup. Alors je me suis écoutée et j’ai croqué la vie à pleine dents. Et bien plus encore.

Et puis un an après, je suis retombée gravement malade et en quelques mois, je me suis retrouvée handicapée. Le mouvement slow a recroisé mon chemin et à ce moment-là, j’ai commencé à vraiment m’y intéresser. J’y ai trouvé quelque chose auquel j’aspirais depuis bien longtemps, sans vraiment le savoir… Cette rencontre entre le slow et moi, ce fut un appel. Un appel du cœur. Un appel d’amour. Aller à contre-courant ? Aucun souci ! Le plus important pour moi maintenant : prendre soin de moi et m’écouter. Mais à quoi correspond ce mouvement ? D’où vient-il ? A qui s’adresse-t-il ?

1. La naissance du mouvement slow

Le terme « Slow » est apparut dans les années 80 et plus exactement en 1986. Cette année-là, le journaliste gastronomique italien Carlo Petrini crée la Slow food afin de contrer l’arrivée des Fast food dans son pays. C’est ainsi que né le mouvement Slow. Aujourd’hui, la slow food n’est qu’un domaine de la philosophie Slow.

Dans le but de continuer à déjouer le rythme imposé par la société, le mouvement Slow s’est par la suite étendu a bien d’autres domaines mais nous y reviendront plus tard.

2. Le slow : un art de vivre

La « Slow life » est un art de vivre et une véritable philosophie de vie. Le principe est de ralentir le rythme pour apprendre à vivre dans le présent. Le tout pour apprécier, en douceur, les moments simples du quotidien.

Loin d’être une manière de glandouiller, la Slow life nous invite à prendre le temps. Cette philosophie s’appuie sur quelques valeurs fondamentales : l’authenticité, le respect, l’amour, le partage et la nature.

Ralentir le rythme possède quelques bienfaits et Carl Honoré, auteur du best-seller « Eloge de la lenteur » et journaliste canadien les rappelle :

  • Privilégier la qualité à la quantité
  • Se demander ce qui est important pour nous
  • Prendre du recul sur nos actes, nos actions et sur ce que l’on vit

La Slow life n’a en effet pas pour but de ne rien faire mais bien de revoir la manière dont nous occupons notre temps afin de trouver le rythme qui nous correspond. Faire ce cheminement en apprenant à être cohérent et bienveillant avec soi-même amènera à se simplifier la vie, à moins souffrir du stress et à retrouver la notion de plaisir dans de nombreux domaines de la vie.

Autrement dit, la Slow life a pour objectif de reprendre en main le cours de sa vie et de (re)devenir acteur du temps qui passe, de ses envies et de ses activités.

3. Les principes de la Slow life

Adopter la Slow life, c’est s’extraire de la frénésie, du stress… pour trouver son propre rythme et son propre équilibre. C’est aussi tendre vers moins de stress et plus de simplicité. Le tout dans le respect de soi, des autres et de l’environnement. Le tout en adoptant un état d’esprit positif. En d’autres termes, la Slow life, c’est tendre vers une vie plus authentique.

Voici quelques principes de la Slow Life :

  • Ralentir le rythme
  • Prendre du temps pour soi
  • Se (re)connecter à la nature
  • Savourer le présent
  • Développer sa créativité
  • Renouer avec la simplicité
  • S’émerveiller
  • Donner du temps aux autres
  • Eveiller ses sens

4. Les différents domaines de la Slow life

Slow Food

La philosophie de ce mouvement international fondé par Carlo Pétrini est « bon, propre et juste ». Plus largement, ce mouvement invite à consommer différemment avec des produits locaux et de saison, à prendre plaisir à cuisinier et à profiter des moments passés à table, à cultiver un potager (si possible), …

Aujourd’hui, Slow Food est une organisation internationale qui propose divers évènements et qui défend notamment la biodiversité alimentaire.

Slow city

Le principe de la Slow city est de retrouver de la sérénité au milieu de toute l’agitation urbaine que tous les citadins connaissent bien.

Dans les villes de moins de 50 000 habitants, un mouvement a émergé : le mouvement Cittaslow. Ce dernier privilégie la lenteur à la vitesse et ce à tout point de vue. Réduction du bruit, augmentation des espaces verts, hospitalité entre voisins… En tout, une cinquantaine d’engagements sont inscrits dans leur manifeste.

Slow business

Le Slow business a une ambition principale : améliorer la qualité de vie professionnelle. De nombreux managers, travailleurs indépendants ou salariés réinventent aujourd’hui les modes de travail avec de nouvelles méthodes.

Le slow business est le choix que j’ai fait pour mon entreprise. Ainsi, je m’écoute énormément et je ne m’oblige pas à travailler de 8h à 19h tous les jours. Je ne travaille pas moins mais mieux. Là est tout l’enjeu.

Slow school

La Slow school est une forme d’éducation né il y a une dizaine d’année outre-Atlantique. La philosophie de la Slow school est de « respecter l’identité profonde de chaque enfant en composant avec ce qu’il est vraiment ». En outre, cette branche de la Slow life invite au lâcher prise pour offrir un autre rythme aux enfants.

Slow tourisme

Le Slow tourisme invite à voyager autrement, de manière plus responsable et pour mieux vivre l’instant présent. Là où l’on connaît les vacances hyper millimétrées et hyper chargées pour pouvoir tout voir et tout faire, le Slow tourisme propose, au contraire, d’être présent et plus connecté à son environnement. Ralentir pour profiter. Prendre un toi chez l’habitant plutôt qu’un hôtel de luxe. Approfondir un lieu plutôt que les multiplier. Consommer local plutôt que Fast food.

Slow sexe

C’est Diana Richardson qui a développée cette approche de Slow sex. Le but de cette approche est de s’aimer en pleine conscience. Autrement dit, il consiste à partir à la découverte de sa nature profonde, le tout en s’éloignant des idées préconçues, des habitudes et des modèles établis.

Slow cosmétique

A l’image de toutes les autres branches de la Slow life, la Slow cosmétique a pour but de prendre soin de soi de manière responsable. Aujourd’hui, il est possible de trouver facilement des produits bio, des produits lavables ou encore de fabriquer ses recettes de cosmétiques soi-même.

Cette liste n’est bien sûr pas exhaustive ! la Slow life touche aujourd’hui à tous les domaines de la vie.

5. Le mouvement slow : pour qui ?

La Slow life est présente partout dans le monde. Chaque pays semble avoir ses propres termes pour exprimer cette philosophie de vie plus douce et plus lente.

Exemple de termes utilisés autour du monde :

  • Pays Anglophones : Slow life
  • Italie : Dolce vita
  • Indonésie : Pelan Pelan
  • Danemark : Hygge
  • Madagascar : Mora Mora

Petit tour rapide pour vous montrer qu’au final, le mouvement Slow s’adresse à tout le monde et à toutes les cultures. Une seule condition pour y avoir accès : faire le premier pas.

Adopter le mode slow nécessite quelques remines en question ainsi que certaines sorties de zone de confort. Il faut aussi s’attendre à avancer à contre-courant. En outre, la vie slow demande quelques efforts mais au bout se trouve l’espoir d’une meilleure version de soi-même et le projet d’une vie réussie et sans regrets.

Prendre le temps de prendre le temps. Voilà comment je résumerai la Slow life en une phrase. Prendre le temps de s’émerveiller, de faire des choix, d’être à ce que l’on fait, de se rapprocher de la nature…

Rêvez, créez et aimez !

« L’important, ce n’est pas la destination, c’est le voyage. »

Robert Louis Stevenson

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