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#4 Clémentine – Les optimalistes

Suivre ses rêves peut parfois faire peur, Clémentine a suivi les siens !

Aujourd’hui, je suis ravie de vous partager la quatrième interview du blog. Ces interviews ont pour but d’aller à la rencontre des gens qui ont suivi leurs rêves même si ça parait, parfois, complètement fou. Rêves professionnels, personnels, familiaux… peu importe. Ces personnes ont décidé d’être heureuse et de s’en donner les moyens. Avec leurs témoignages, j’aimerais vous montrer que c’est possible. Je ne dis pas que c’est simple, loin de là. Mais possible, oui.

Clémentine est coach en slowpreneuriat et la fondatrice du compte « Les optimalistes ».

Peux-tu te présenter ?

Moi, c’est Clémentine, coach en slowpreneuriat. Ma mission est d’aider les entrepreneuses (débordées, la plupart du temps) à revoir leur business model, leurs stratégies et leur organisation. Je les accompagne à travailler moins mais plus efficacement en simplifiant et priorisant ce qui compte, vraiment. Et puis si je devais me présenter par autre chose que le pro, je dirais que je suis une amoureuse de la vie, qui aime jouir des moments les plus simples, rencontrer et échanger.

Quel est ton parcours ?

Après le BAC, je suis partie dans le commerce / la communication. Je n’avais auuucune idée de ce que je voulais faire et j’ai pris un parcours généraliste pour ne pas trop me fermer de portes. J’ai un DUT techniques de commercialisation et une licence dans le marketing digital. Avec mes études, je suis vite rentrée sur le monde du travail avec des stages, alternances… et j’ai détesté. J’ai vite compris que je n’étais pas faite pour le monde du travail, c’était beaucoup trop angoissant pour moi. J’avais l’impression de devoir constamment jouer un rôle. Je devais fermer ma gueule et faire mon taf, point. Comme j’ai un côté un peu rebelle, je me suis dit que j’allais y arriver par une autre voie : l’entrepreneuriat. C’est comme ça qu’après ma licence, à 22 ans, je me suis lancée en tant que Community Manager puis coach Instagram.

Quel est ton métier aujourd’hui et en quoi consiste-t-il ?

En mai 2022, j’ai commencé à sentir un grand désalignement dans mon métier de coach Instagram. J’ai eu envie d’opérer quelques changements, de voir plus large. C’est comme ça que depuis octobre 2022, après beaucoup de réflexions et de mise en place, je suis devenue coach en slowpreneuriat. Depuis le début de mon activité, il y a une chose qui compte pour moi : avoir le temps pour ma vie personnelle. Je suis une personne qui aime beaucoup bouger, voyager et rencontrer du monde. Et pour moi, 35h de salariat par semaine c’était trop. Je ne voulais pas attendre les week-ends pour m’éclater. Depuis que je suis lancée, j’ai cette idée en tête mais la réalité c’est qu’au début, j’avais du mal à travailler peu. Entre injonctions, démarrage d’une activité et peur de manquer, je ne me voyais pas faire moins. Au fur et à mesure de mon avancée, j’ai commencé à réduire mon temps de travail et à parler de slowcommunication dans mes contenus. Aujourd’hui, j’aide ces entrepreneuses qui veulent un quotidien plus serein et libre, à réduire leur temps de travail, faire du tri dans leur business, se concentrer sur le principal au travers d’un accompagnement sur 3 mois.

Quel a été le (ou les) « déclic » (ou les choses de la vie) qui a fait que tu as osé aller vers ton/tes rêve(s) ?

En mars 2022, je me suis séparée de la personne avec qui j’étais depuis 3 ans, j’ai déménagé pour revenir dans ma ville de coeur (La Rochelle) et forcément, ça m’a fait me questionner sur moi : qui je suis, qu’est-ce que je veux, pourquoi je fais ce que je fais etc. Quand on est en couple, on trouve une certaine zone de confort, on fait des concessions, on oublie parfois un peu ses rêves et j’avais envie de revenir à la base. Et forcément, comme le pro et le perso sont très liés eh bien ça m’a fait tout remettre en perspective ! Ce n’était pas une période très confortable mais je suis très reconnaissante de l’avoir traversée.

J’imagine que tout n’a pas été simple et que tu as rencontré quelques difficultés sur le chemin… Accepterais-tu d’en parler un peu ou de nous donner un exemple ?

Le pire ça a été mes 3 mois de flottement. De mai à début août 2022, je n’avais aucune idée de quoi faire. C’était le flou complet. Je savais que mon activité de coach Instagram ne m’allait plus mais je ne savais pas quoi faire d’autre. Au départ ça allait, je me suis dit « continue de faire ce que tu fais, lâche prise un max, tu as le temps… mais ce serait bien qu’au début de l’été tu saches pour préparer la transition ». Au fur et à mesure que je voyais l’été approcher, je stressais… Je me sentais comme dans une impasse. MAIS comme je suis une personne de nature très positive, je me disais que mon temps n’était pas venu et que j’aurai LA bonne idée au bon moment. Ça n’a pas manqué puisque début août, j’ai eu l’idée d’élargir la slowcommunication au slowpreneuriat. Je ne saurai même pas dire comment ça m’est venu. Ça m’a traversé comme ça, du jour au lendemain et ça m’a paru être une évidence.

As-tu un ou plusieurs conseils à donner à quelqu’un qui n’ose pas encore dire oui à ses rêves ?

Notre cerveau est très fort pour se créer des mauvaises pensées, des croyances etc… Lui ce qu’il aime, c’est la zone de confort. C’est difficile d’oser, de faire ce premier pas. Pourtant, c’est bien l’action qui nous permet de créer une autre réalité, une nouvelle zone de confort. Essayez, testez, réajustez. C’est la meilleure manière de réaliser ses rêves. Et si vous avez peur de l’échec, dites-vous qu’il n’existe pas, c’est simplement une expérience qui vous permet de vous améliorer.

Es-tu heureuse aujourd’hui d’avoir fait le pas et d’avoir osé ?

Je suis tellement heureuse et fière ! J’aime ce côté de ma personnalité qui ne se laisse jamais abattre par rien. Je sais ce que je veux, ce que je ne veux pas et j’agis toujours en ce sens. Je crois que pour ça, il faut accepter que rien n’est figé (encore moins dans l’entrepreneuriat). On est des êtres changeants, avec des besoins et envies changeants et aller contre ça, ne pas se laisser porter par le courant, c’est être constamment en conflit avec sa nature. C’est fatiguant et frustrant. Osez vous écouter, acceptez-vous tel que vous êtes sur l’instant, lâchez prise sur les événements que vous ne pouvez pas contrôler et profitez de chaque instant !

Mille mercis à Clémentine d’avoir pris le temps de répondre à mes questions et d’être si inspirante ! Beau chemin à toi !

Retrouvez Clémentine sur son Instagram :

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